Législatives : Rita Maalouf, suppléante du candidat PS dans la 10e circonscription, porte plainte contre X pour diffamation
Dans un style potache, il porte une série d’accusations contre Rita Maalouf, suppléante de Jean- Daniel Chaoui, le candidat PS aux élections législatives pour les Français de l’étranger dans la 10e circonscription. A elle seule, cette circonscription regroupe 49 pays, dont le Liban. 19 candidats se sont affrontés au premier tour, dont le candidat UMP Alain Marsaud est sorti avec une avance de 3,5 points sur le candidat PS Jean-Daniel Chaoui.
Le mail a été diffusé entre les deux tours de ces législatives, le second tour ayant lieu dimanche 17 juin.
Rita Maalouf nous a annoncé mardi soir qu’elle portait plainte contre X pour diffamation.
Parmi les accusations véhiculée par le message: un contrôle anti-dopage positif au marathon de Beyrouth en 2003, ainsi qu’un mensonge de Rita Maalouf sur son classement à ce marathon (elle serait arrivée 4e et non pas 3e); un faux diplôme d’architecte d’intérieur de l’ESA, et un mensonge sur un poste occupé dans une banque. Une inscription à Pôle Emploi. Il y a aussi le fait que, selon l’auteur du mail, la banque en question était liée au financement du terrorisme.
Tout en ne souhaitant pas « s’abaisser » à entrer dans cette polémique, la candidate suppléante a tout nié en bloc, et souhaité mettre en ligne les documents prouvant sa bonne foi. Nous en publions quelques uns.
Concernant le marathon, elle est bien arrivée 3e comme le prouvent son trophée et la plaque qui va avec. En fait Rita Maalouf était arrivée 4e mais la concurrente qui la précédait a été disqualifiée, lui offrant ainsi comme c’est l’usage sa troisième place. Concernant le contrôle positif à cette course à pieds, comme l’explique ce lien vers les archives du site web du marathon de Beyrouth, Rita Maalouf a bien été contrôlée positive à la Nikethamide, mais elle avait précédemment informé les organisateurs de la prise d’un médicament qui entraînerait une réaction positive à cette substance, comme le précisent les organisateurs sur leur site, expliquant que Mme Maalouf n’a ainsi pas été disqualifiée.
Autre accusation: un faux diplôme d’architecte d’intérieur de l’ESA (Ecole Spéciale d’Architecture). En fait Rita Maalouf a trois diplômes: l’un en architecture d’intérieur, mais pas de l’ESA: ce diplôme lui a été délivré par l’Ecole Supérieure des Arts Modernes à Paris: